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Le Jour de...

Bruneau Joussellin

Ce vendredi 22 mai, lendemain de la fête de l’Ascension, c’est le Jour de la biodiversité.


Demain, samedi 23 mai, cela aurait dû être le jour de la Diversité, de la Pride à Bruxelles, avec tout ce que cela signifie d’aspects musicaux et festifs, heureusement et joyeusement outranciers, mais aussi de revendications légitimes et d’expressions de souffrances inacceptables, ainsi que la célébration œcuménique. Le thème en aurait été « We care » … nous nous soucions, nous faisons attention.


Mais est-ce toujours vrai ?


Avons-nous réellement souci de la biodiversité ? Il paraît que la pollution est repartie en Chine, plus forte qu’avant la pandémie. Comme si nous n’avions rien appris. Le biologiste Gilles Bœuf annonce ce que l’OMS avait déjà annoncé : nous allons au-devant de pandémies autrement plus dévastatrices que celle du Covid-19, parce que l’être humain détruit la biodiversité, réduit les espaces de vie d’espèces animales.


L’être humain est son propre ennemi… parce qu’il est devenu l’ennemi numéro 1 de la vie.


La diversité, cela été déjà dit, c’est la vie qui n’est pas monocolore, monolithique. Elle est multigendrée, elle est foisonnante et riche… elle est l’arc-en-ciel où les couleurs se juxtaposent sans s’envahir ou se détruire parce que l’une se penserait plus légitime qu’une autre ou ayant pouvoir de domination. Au pied de l’arc – symbole du rétablissement de l’alliance au lendemain du déluge, mythe qui exprime déjà la volonté de toute-puissance et de toute-nuisance de l’être humain –, il y a un trésor à découvrir.


Quand donc nous nous mettrons-nous véritablement en état de marche solidaire pour trouver ce trésor venu du ciel qui est à nos pieds ? Avec comme devise cet aphorisme de Sylvain Tesson : « Évangile du voyageur : Aime le lointain comme toi-même ».

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